Les écologistes de la ville de Bruxelles ont décidé hier de ne plus accorder leur confiance à Marie Nagy comme cheffe de groupe. Cette décision, aussi difficile fût-elle à prendre eu égard à l’implication de Marie Nagy au sein d’ECOLO depuis plus de 30 ans, est la conséquence malheureuse d’un constat d’impossibilité de poursuivre ensemble. Ce constat, et la décision qui en découlent, ne trouvent pas leurs racines, comme essaye de le suggérer Marie, dans un déficit de débat sur la laïcité ou encore un manque de clarté d’ECOLO sur cette question.

Le groupe ECOLO de la Ville de Bruxelles regrette profondément cette instrumentalisation d’un soit disant problème de laïcité :

Depuis plusieurs mois, nous sommes dans un processus de médiation au sein du groupe afin de redéfinir un modus operandi qui permette enfin au groupe de défendre fièrement les préoccupations de l’écologie politique en sortant des conflits inter-personnels. Ce lundi soir, Marie a décidé de rompre ce processus de dialogue et dès le lendemain, coïncidence plus que troublante, elle publiait une opinion laissant croire que la raison des différents était idéologique.
Diane Auchapt et Xavier Wyns, Co-présidents ECOLO Bruxelles Ville.

Force est de constater que ce déplacement du point d’attention porte ses fruits, puisque vous êtes quelques uns à nous avoir interpellés sur une soit disant confiscation du débat sur les enjeux de laïcité. La locale, tout comme l’ensemble du parti, rappelle que nous sommes toujours à l’écoute et ouverts au dialogue sur les débats de fond.

ECOLO est et sera toujours un parti intrinsèquement laïque.


À ce sujet, nous nous référons à l’interview de Patrick Dupriez, parue ce jour dans la Libre Belgique.