Une nouvelle fois ce matin, les réfugié.e.s présent.e.s dans le Parc Maximilien ont subi des contrôles de police et se sont vu confisquer leurs biens personnels. 17 d’entre eux ont même été interpellés. Depuis hier (15 août), la seule toilette publique du Parc est par ailleurs fermée à clé.

Pour Ecolo Ville de Bruxelles, il est totalement inadmissible que l’unique réponse des pouvoirs publics communaux à cette situation de détresse humaine soit de nature strictement sécuritaire : les personnes aujourd’hui présentes au Parc Maximilien ont besoin de notre protection et non d’être harcelées par les forces de police. La Ville de Bruxelles et son CPAS doivent mobiliser toutes les structures adéquates pour faire face à cette véritable urgence humanitaire.

Pour les écologistes de la Ville de Bruxelles, il est impératif :

  • de cesser sur le champ les exactions policières et de rendre les biens confisqués ou de rembourser/remplacer ceux qui auraient été jetés. Avec des excuses du Bourgmestre, de la zone de police et du parquet ;
  • que la Ville et le CPAS mettent en place tout ce qui est nécessaire pour garantir un accueil minimal : des accès à l’eau potable, des toilettes, des douches, des soins, une prise en charge des personnes les plus fragiles (femmes enceinte, mineurs, …) ;
  • que la Ville soutienne, facilite et encourage les actions des citoyen.ne.s et des associations sur place.

Le Collège des Bourgmestre et Echevins doit en outre assumer sa part de responsabilité et cesser de faire le jeu malsain du  Secrétaire d’Etat en charge de l’Asile, Theo Francken (N-VA). Pour Ecolo Ville de Bruxelles, les politiques en matière d’accueil des réfugiés menées par le gouvernement fédéral sont inhumaines, irresponsables et inefficaces mais la Ville ne soit pas être la complice silencieuse de cette inhumanité.

Catherine Lemaitre, co-cheffe de Groupe Ecolo-Groen au conseil communal
Jérôme Jolibois, Conseiller CPAS Ecolo
Benoit Hellings, Député fédéral Ecolo